| Coordination des Associations pour la Promotion du Genre et le Développement Durable

est une organisation de la société civile dont le siège est basé à Bertoua, capitale de la région de l'Est du Cameroun. Son action s'étend sur les régions de l'Est et de l'Adamaoua, où elle adapte ses interventions aux contextes socio-économiques et culturels distincts de ces deux zones, pour un impact durable et pertinent.
◆ Grand territoire avec faible densité de
population et zones enclavées, ce qui complique l’accès aux services
essentiels.
◆ Forte présence de forêts et richesses naturelles : enjeux cruciaux
de gestion durable, exploitation responsable et préservation de la
biodiversité.
◆ Diversité ethnique, y compris populations autochtones :
interventions culturellement sensibles nécessaires.
◆ Déficits en infrastructures
sociales : éducation, santé, eau potable.
◆ Présence significative de populations
déplacées et réfugiées, impliquant besoins humanitaires spécifiques.
◆ Paysage de savane dominé par des activités
agro-pastorales ; économie locale axée sur l’élevage et l’agriculture.
◆ Forte
composante culturelle et religieuse musulmane : nécessité d’approches respectueuses
des normes locales.
◆ Conflits récurrents autour des ressources pastorales (accès
aux parcours, point d’eau) entre agriculteurs et éleveurs.
◆ Faible
scolarisation, particulièrement chez les filles ; obstacles socio-culturels à
l’éducation des jeunes filles.
◆ Vulnérabilité climatique accrue : sécheresse,
désertification, risques sur les moyens d’existence.
Conséquence
opérationnelle :
Interventions différenciées : actions urbaines et péri-urbaines à
Bertoua, stratégies d’inclusion et de dialogue intercommunautaire en zones pastorales, intégration
des enjeux environnementaux et climatiques dans tous les projets.
◆ Réduire le décrochage scolaire, prévenir les
mariages précoces et les grossesses non désirées.
◆ Adapter les programmes
(soutien scolaire, bourses locales, modules de sensibilisation) aux
contraintes géographiques et culturelles de chaque région.
◆ Indicateurs :
taux de réinscription scolaire, nombre de bénéficiaires féminines, baisse des
mariages précoces signalés.
◆ Soutenir des filières adaptées : produits
forestiers non ligneux et artisanat dans l’Est ; activités agro-pastorales et
transformation locale dans l’Adamaoua.
◆ Favoriser l’autonomie économique des
femmes via formation, microcrédit solidaire et accès aux marchés.
◆ Indicateurs :
nombre de micro-entreprises créées, revenus moyens des bénéficiaires, accès aux
marchés locaux/régionaux.
◆ Promouvoir la gestion durable des forêts,
l’agroforesterie et des pratiques agricoles résilientes au climat.
◆ Encourager
l’accès à l’eau, l’assainissement et les énergies renouvelables dans les zones
isolées.
◆ Indicateurs : hectares gérés durablement, projets d’eau/sanitaires
réalisés, adoption de pratiques agroforestières.
◆ Mettre en place des réponses adaptées aux
crises sanitaires et économiques, en coordination avec les acteurs locaux et
sanitaires.
◆ Indicateurs : nombre d’interventions d’urgence, personnes
assistées, taux de sensibilisation sanitaire.
◆ Défendre les droits des femmes et veiller à
leur représentation dans les instances locales ; adapter le plaidoyer selon le
contexte régional.
◆ Indicateurs : campagnes de plaidoyer menées, changements de
politiques locales/prises en compte des recommandations.
◆ Former et sensibiliser sur la santé
reproductive, la planification familiale et les bonnes pratiques de gestion
familiale et économique.
◆ Indicateurs : sessions réalisées, taux de
connaissances améliorées, accès accru aux services de santé reproductive.
◆ Préserver et promouvoir les pratiques
culturelles locales comme levier de cohésion sociale et d’économie solidaire.
◆
Représenter les réalités de l’Est et de l’Adamaoua dans les fora nationaux et
internationaux pour influencer les politiques publiques.